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 Portrait #7: Nelson Piquet par Greg Gouilly

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coy57
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Portrait #7: Nelson Piquet par Greg Gouilly Empty
MessageSujet: Portrait #7: Nelson Piquet par Greg Gouilly   Portrait #7: Nelson Piquet par Greg Gouilly Icon_minitimeLun 2 Juin - 22:57

Fils de Estácio Gonçalves Souto Maior (un médecin qui sera plusieurs années député et même ministre de la santé en 1961-1962 sous la présidence de João Goulart), Nelson Souto Maior grandit à Brasilia, la moderne capitale administrative du Brésil. Exprimant le voeu de faire carrière dans le tennis, Nelson est envoyé par son père dans une académie aux États-Unis. C'est là qu'il découvre le sport automobile. Cette nouvelle passion n'est guère du gout de son père. Aussi, Nelson décide t-il de s'inscrire à ses premières épreuves de karting sous le nom de jeune fille sa mère d'origine française, Clotilde Piquet. Pour mieux conserver son anonymat, Nelson ira même un temps jusqu'à orthographier son nom "Piket".

Après avoir remporté deux couronnes nationales en karting et effectué de brillants débuts en monoplace, il décide de s'exiler en Angleterre, passage obligé pour accéder à la Formule 1. En 1978, il remporte aisément le titre de champion britannique de Formule 3, une domination qui lui ouvre les portes de la formule reine.


Parallèlement à sa saison victorieuse de F3, il débute en F1 à l'occasion du GP d'Allemagne sur une modeste Ensign, puis dispute trois courses sur une McLaren. Malgré un matériel de seconde zone, il réalise des prestations qui lui permettent d'être remarqué par Bernie Ecclestone, le patron de l'écurie Brabham. C'est donc en tant que pilote Brabham (avec Niki Lauda et John Watson) que Piquet boucle la saison 1978.

Sa première saison complète en 1979 est une suite de désillusions pour Piquet, en raison du fiasco que représente cette année là la Brabham-Alfa Romeo. Mais aux côtés de Niki Lauda (dont la manière de gérer la course inspirera durablement Piquet), il apprend patiemment les ficelles du métier. Lassé par la compétition, Lauda prend sa première retraite fin 1979, ce qui fait de Piquet le nouveau leader de Brabham. Au volant d'une voiture enfin compétitive (Brabham a troqué le V12 Alfa Romeo pour un conventionnel V8 Cosworth), Piquet décroche ses premières victoires, et se bat pour le titre mondial avec Alan Jones, pilote Williams. Battu par l'Australien, Piquet prend sa revanche l'année suivante en s'imposant sur le fil face à l'Argentin Carlos Reutemann, l'autre pilote Williams, au terme d'un final à suspense dans les rues de Las Vegas.

En 1982, Piquet n'est pas en mesure de défendre son titre en raison de la mise au point laborieuse du moteur BMW turbo (auquel Piquet offre au Canada sa première victoire). Mais dès 1983, il effectue son retour au plus haut niveau, en décrochant un second titre mondial à l'issue d'un duel de longue haleine avec Alain Prost. Piquet devient ainsi le premier pilote titré au volant d'une F1 équipée d'un moteur turbo.


Les saisons 1984 et 1985 sont plus délicates pour Piquet, qui malgré trois nouvelles victoires souffre de la baisse de compétitivité du moteur BMW. A regret, il quitte Brabham (qu'il considérait comme une seconde famille) pour rejoindre l'écurie Williams-Honda, l'équipe en forme du moment. Tout auréolé de son statut de double champion du monde (ce qui fait de lui le pilote le plus titré en activité), Piquet est pourtant bousculé en performances par son coéquipier Nigel Mansell, avec lequel Piquet développe rapidement une profonde inimitié. En position de devenir champion du monde à quelques tours de la fin de l'ultime GP du championnat en Australie suite au déchappage de Mansell, Piquet est contraint d'observer par sécurité un ultime arrêt aux stands qui offre le titre mondial à Alain Prost. Piquet renoue avec le titre suprème en 1987, mais sans la manière. Dominé en vitesse pure par Mansell, Piquet doit surtout son sacre à une plus grande régularité, pour ne pas dire une plus grande chance. A sa décharge, notons que Piquet a été victime en début de saison d'une grave accident sur le tracé d'Imola (dans le même virage où Ayrton Senna trouvera la mort 7 ans plus tard), qui lui a laissé de profondes séquelles physiologiques pendant plusieurs mois (maux de tête, troubles du sommeil...)


Ses relations avec son équipier et l'ensemble de son équipe étant de plus en plus tendues, Piquet quitte Williams fin 1987 pour rejoindre l'écurie Lotus, où il remplace Ayrton Senna. S'il est vrai que l'équipe Lotus est en nette perte de vitesse, force est de constater que Piquet ne fait pas oublier son jeune compatriote. Après une saison 1988 correcte puis une saison 1989 désastreuse (ponctuée notamment d'une non-qualification au GP de Belgique), beaucoup s'interrogent sur la motivation de Piquet. Il se relance pourtant en 1990 dans la jeune et dynamique écurie Benetton, avec laquelle il renoue avec le succès et termine troisième du championnat du monde. Mais en 1991, malgré une ultime victoire, il accuse le poids des ans lorsque le jeune Michael Schumacher arrive dans l'équipe en fin de saison. Sans volant compétitif pour la saison suivante, Piquet se retire de la Formule 1.



Dès 1992, Piquet se lance dans un nouvel objectif et décide de s'attaquer aux 500 Miles d'Indianapolis.


Mais alors que des rumeurs font état d'un possible retour en F1, Piquet se blesse grièvement lors des essais de la prestigieuse épreuve américaine sur l'Indianapolis Motor Speedway. Les jambes broyées, passant proche de l'amputation, Piquet semble perdu pour le sport automobile, mais à l'issue d'une douloureuse convalescence, il effectue son retour tout juste un an plus tard, à l'occasion des 500 Miles d'Indianapolis 1993 (participation qui se solde par un abandon précoce sur casse moteur).

Depuis, Piquet a continué à courir, de manière épisodique. Historiquement lié à BMW depuis son titre de 1983, il a participé à plusieurs épreuve de Tourisme au volant de BMW au milieu des années 1990, ainsi que de Grand-Tourisme avec la McLaren-BMW. On l'a ainsi vu à deux reprises aux 24 heures du Mans (en 1997 et 1998). Pour le plaisir, il a également participé à quelques épreuves de karting ainsi que de Formule 3 (au Brésil et en Italie).

Nelson Piquet a également monté sa propre structure de course. Déjà, en 1992, il avait créé une éphémère écurie de Formule 3000 pour faire courrir son protégé Olivier Beretta. Il a renouvelé l'expérience au début des années 2000 pour faciliter l'éclosion au plus haut niveau de son fils Nelson Angelo Piquet (dit Nelsinho), en F3 brésilienne, F3 britannique, et à présent GP 2 Series.

Début 2006, Piquet a participé victorieusement à l'épreuve GT des Mille Miles d'Interlagos au volant d'une Aston Martin partagée avec Christophe Bouchut, Hélio Castroneves et son fils Nelsinho. De son propre aveu, il devrait s'agir de sa dernière course officielle.
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