Chronique #1: mais de qui se moque-t-on?

On nous promet depuis des années du spectacle sur les GP de F1. L’ère Schumiesque qui a neutralisé le suspense pendant une décennie a marqué une époque fatale à la F1. On ne se demandait plus qui avait gagné mais si Schumi avait abandonné. La lassitude des passionnées était de plus en plus pesante à part peut-être chez nos amis allemands qui se délectaient d’avoir le plus grand pilote du moment (ce qu’ils n’avaient pas forcément tort). Depuis, le Baron rouge a pris sa retraite (en 2006) et la logique nous amenait à croire que le suspense allait revenir au galop. Mais que nenni, les GP sont encore saupoudrés de ce malaise qui semble irréversible tant que le règlement n’aura pas changé. Pourquoi suis-je aussi dur ? Tout simplement parce que la stratégie d’équipe et l’aérodynamisme sont les deux gangrènes de notre sport. Un pilote part en pôle sans être forcément le plus rapide le samedi! Excusez-moi pour l’expression, mais Ayrton doit se retourner dans sa tombe. Il n’y a qu’en F1 que l’on voit ça. Carl Lewis franchit la ligne le 1er après une course effrénée sur 100 m mais n’est pas le plus rapide aux chronos. Voilà comment les gens étrangers à la F1 essayent de comprendre cette quadrature du cercle. Et puis, comment accepter un sport de compétition directe sans réel dépassement ? On ne double plus en F1 ! On attend sagement que l’adversaire devant nous s’arrête aux stands pour le dépasser. Pire, on s’arrête avant lui pour passer devant ! Mais par quelle logique sportive faut-il passer pour comprendre ça ? Les autos sont trop pointues aérodynamiquement, on le sait depuis des années mais personne ne tente de faire quoique ce soit pour y remédier ! Les pilotes les premiers se plaignent que leur raison de vivre (dépasser son prochain, sic), ait disparu. Les spectateurs aussi, bien entendu. Alors, à croire que la période de Schumacher n’a pas servi à grand chose, le traumatisme du manque de spectacle perdure depuis. Qu’il était bon ce temps où les pilotes partis avec le plein et des pneus slicks en décousaient sur la piste. Les bagarres faisaient et défaisaient les champions. Les pseudo-drames qui s’en suivaient n’étaient pas moins délicieux. Les efforts à fournir pour revenir en ces temps bénis ne sont pas si colossaux quand on connaît la cause de tous ces maux. Mais par les derniers dérapages de l’instance dirigeante, on se rend compte que la priorité actuelle ne se situe pas sur ces points. Dommage, notre sport en sortirait réellement grandit.


Grégory Ronot

les voitures sont si proches que depasser est tres difficile mais comme faire ca ?

La saison 2009 sera surement un renouveau pour ce championnat de F1 qui devient monotone.

monotone

en 2007 le pilote titré a la derniere course , cette saison 4 vainqueurs different pour 3 equipe en lutte.

faut pas revé l'année prochaine ca serra toujours les meme devant comme a chaque fois

Ne manque-t-il pas un pilote ayant du charisme?

si mais les equipes veulent des pilotes qui dise que tout est bon que tlm est gentil.

C'est peut être serré au championnat mais pendant les courses, on se fait un peu chier

oui c sur mais je pense pas que changé le reglement ferra grand chose , dans les autre course de voitures c pas mieux.
le spectacle c'est quand on a la voiture de securité , la solution c'est de la sortie des qu'il y a qqc en piste

Ou enlever les ravitos!

Why not

ca je pense pas qu'il le feront pour des raison de securité , il y a moins d'essence a bord en cas d'accident