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 Les champions sans titre!

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Greg Gouilly
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Greg Gouilly


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MessageSujet: Les champions sans titre!   Les champions sans titre! Icon_minitimeMer 11 Mar - 11:27

Voici, par ordre d’apparition sur la scène mondiale, les champions sans couronne depuis 1950 (je ne parle pas des Nuvolari, Rosemeyer ou Caracciola qui évoluaient dans les années 1930 avant la création du championnat du monde). Des pilotes dont le talent méritait bien mieux qu’un accessit au championnat.

Stirling MOSS : dauphin de Fangio de 1995 à 1957, puis de Hawthorn en 1958, Moss a ensuite fini troisième du championnat de 1959 à 1961. Sept fois d’affilée sur le podium sans être champion du monde, pareille série maudite ne sera jamais renouvelée sans doute. Le Poulidor de la F1 fut tout d’abord l’équipier modèle de la légende Juan Manuel Fangio dans la grande écurie Mercedes d’Alfred Neubauer. Première victoire à Aintree devant Fangio lui-même, sur la flèche d’argent. Devancé par le Maestro, tout le monde pensait que Moss aurait le champ libre pour le titre suite au retrait de l’Argentin en 1958. Mais jamais Moss ne parvient à coiffer la couronne qu’il méritait. Il interrompra sa carrière suite à un accident sur le circuit de Goodwood en 1962, à l’aube de l’ère Jim Clark. Son ratio de victoires rend justice à son talent avec 16 victoires en 66 Grands Prix (soit 24.24 % de réussite, presque aussi bien que Prost et Senna, bien mieux que Mansell, Lauda, Häkkinen ou Piquet par exemple).


Bilan : 16 victoires en 66 GP, deuxième du championnat en 1955,1956,1957,1958, troisième en 1959,1960,1961





Jacky ICKX : le pilote belge émergea très jeune en F1, en 1967. Spécialiste du Nürburgring, Ickx se qualifia troisième avec une F2 sur le Ring, au milieu des sapins de l’Eifel. Ickx bluffa tout le paddock et un cockpit lui fut offert pour 1968, au sein de la prestigieuse Scuderia Ferrari. Première victoire époustouflante à Rouen au GP de France, sous la pluie, à 22 ans seulement, pour celui qui allait devenir le nouveau roi de la pluie, entre Clark et Senna. Vice-champion du monde derrière Jackie Stewart en 1969, Ickx dispute le titre à Jochen Rindt en 1970. Mais l’Autrichien, largement en tête du classement, décède à Monza en septembre. Ickx ne veut pas disputer le titre contre l’ombre de Rindt, qui devient champion du monde à titre posthume. Par la suite, Ferrari retombe dans ses travers, conséquences d’erreurs politiques. Ickx se vengera avec six victoires aux 24 Heures du Mans, seul le Danois Tom Kristensen a fait mieux.


Bilan : 8 victoires en 116 GP, deuxième du championnat en 1969 et 1970





Ronnie PETERSON : le talentueux Suédois fut un virtuose du volant, étalant un panache exceptionnel, comme Rindt. Malheureusement pour lui, il évolua à une époque où la rapidité de pilotage ne suffisait pas. Il fallait être bon metteur au point pour l’emporter. Victime de son duel fratricide chez Lotus avec Fittipaldi en 1973, Peterson devra s’incliner face à Stewart. Il termine troisième de ce championnat 1973, Fittipaldi étant dauphin de l’Ecossais. Balayé par le tandem implacable Lauda / Ferrari par la suite, Peterson retourne chez Lotus. Mais en tant que second pilote. Andretti et Chapman ont développé une F1 novatrice, l’effet de sol de la Lotus 79 permet aux flèches noires de dominer la saison 1978. Peterson honore son contrat et n’attaque pas le pilote italo-américain. Ronnie, malgré sa pointe de vitesse. Le Suédois décède d’un accident à Monza fin 1978. Il avait signé chez McLaren pour 1979. Michele Alboreto reprendra les couleurs du drapeau de la Suède sur son casque, en guise d’hommage à Peterson.


Bilan : 10 victoires en 123 GP, deuxième du championnat en 1971 et 1978, troisième en 1973





Carlos REUTEMANN : l’argentin débarque en Formule 1 par la grande porte, réalisant la pole position en 1972 pour sa première course dans l’élite du sport automobile. Remplaçant de Regazzoni chez Ferrari en 1977, Reutemann a un contrat de premier pilote. Lauda et Enzo Ferrari étant en froid depuis la fin de saison 1976 (Ferrari reprochant officiellement le retour de Lauda à Monza, et officieusement son abandon sous la pluie au Mont Fuji, qui laissa la voie libre à James Hunt). Mais Lauda domine Reutemann et montre sa classe de grand champion en retrouvant sa couronne mondiale. En 1978, Reutemann ne gagne pas au change, Ferari lui adjoint le funambule canadien Gilles Villeneuve. Mais le Québécois, trop inexpérimenté, ne menace pas Reutemann qui finit troisième au championnat, malgré quatre victoires, derrière les insatiables Lotus de Ronnie Andretti et Ronnie Peterson. Evincé au profit de Scheckter pour 1979, Reutemann retrouve un volant dans une équipe de pointe dès 1980, chez Williams Cosworth. Battu par Jones et Piquet en 1980, Reutemann gagne cependant à Monaco, et croit tenir sa revanche en 1981. L’épisode de Rio est considéré par Jones et Patrick Head comme une trahison. Marginalisé chez Williams, le pilote argentin aborde le dernier Grand Prix de 1981 en tête du championnat, devant Piquet. Reutemann craque mentalement et termine hors des points, alors que Piquet finit cinquième et devient champion. Très affecté par sa rivalité avec Jones et sa défaite, Reutemann quitte la F1 début 1982 après le Grand Prix d’Afrique du Sud, sans avoir pu réaliser ses deux rêves : devenir champion du monde, comme Fangio, et gagner son Grand Prix national en Argentine. Carlos Reutemann s’est aujourd’hui reconverti dans la classe politique, en tant que gouverneur puis sénateur.
Bilan : 12 victoires en 146 GP, deuxième du championnat en 1981, troisième en 1975,1978 et 1980



Gilles VILLENEUVE : Pilote exceptionnel, Gilles Villeneuve fut en quelque sorte coopté en Formule 1. Vainqueur d’une épreuve de Formule Atlantic à Trois Rivières en 1976, le Québécois pulvérisa l’opposition, parmi laquelle figurait James Hunt, champion du monde de F1 cette année là. Le Britannique s’empressa de parler de Villeneuve à Teddy Mayer, patron de l’écurie McLaren. Villeneuve fut convié à participer au Grand Prix d’Angleterre en 1977, à Silverstone. Il termine onzième après des ennuis moteur. Mais il fait forte impression. Enzo Ferrari l’engage pour 1978 et le prend vite en affection. Sans doute sa relation avec Villeneuve fut la plus forte depuis Nuvolari, le Commendatore se détachant.de ses pilotes après les décès tragiques de son fils Dino en 1956, puis de Peter Collins et Luigi Musso en 1958.


Villeneuve décroche sa première victoire chez lui au Canada, avant de terminer vice-champion du monde en 1979 derrière Jody Scheckter. Plus brillant mais moins régulier, il doit s’incliner face au Sud-Africain. En 1981, Villeneuve prouve définitivement qu’il est le pilote le plus adroit de la F1, en imposant la Ferrari turbo dans les rues étroites de Monaco, et en battant quatre F1 plus rapides que lui à Jarama en Espagne. Un avant de se brouiller avec Didier Pironi et de décéder tragiquement à Zolder. Son panache lui aurait peut être interdit de gagner le championnat, lui qui ne savait jamais assurer un résultat et chercher toujours la victoire. Son fils Jacques, orphelin à onze ans, accédera à la F1 en 1996 et deviendra champion du monde chez Williams Renault en 1997, mais ne fera jamais oublier la légende du Petit Prince, pilote le plus spectaculaire de l’Histoire.


Bilan : 6 victoires en 67 GP, deuxième du championnat en 1979





Juan Pablo MONTOYA : le Colombien, exilé en 1999 et 2000 aux Etats-Unis après avoir été pilote essayeur de Williams à l’époque du duo Villeneuve/Frentzen, revient auréolé de sa victoire aux 500 Miles d’Indianapolis. Remplaçant Button chez Williams BMW, Montoya s’aguerrit face à son équipier, Ralf Schumacher. Et le pilote colombien fait parler de lui dès sa troisième course. Habitué aux départs lancés derrière le safety car après deux saisons en Indycar, Montoya dépasse la Ferrari de Michael Schumacher à Interlagos, dans son style offensif qui rappelle Senna, son idole. Une collision avec Verstappen interrompt la démonstration du nouveau phénomène de la F1. Montoya se positionne comme le nouveau challenger de Schumi, suite au retrait de Mika Häkkinen. Fin 2001, il décroche son premier succès à Monza. Mais en 2002, la Williams est trop inférieure face à la Ferrari, qui ressemble à une fusée contre un essaim de guêpes. Montoya se contente de pole positions, finissant troisième à 94 points de Schumacher (un gouffre !). Le phénix colombien renaît à Monaco en 2003, étant le premier pilote depuis Graham Hill à gagner à Indianapolis et Monaco. La FW25 devient la machine à battre. Juan Pablo enchaîne huit podiums d’affilée et talonne le Kaiser d’un point après Budapest. Un Kaiser qu’il a magistralement dépassé au Nürburgring. Battu à Monza, injustement pénalisé à Indianapolis, le pistolero sud-américain doit finalement terminer troisième du championnat 2003 s’incliner face à Schumacher et Raikkonen. Le pilote scandinave qu’il retrouvera en 2005 chez McLaren Mercedes. En 2004, Montoya connaît une année de disette mais quitte Williams sur une ultime victoire, au Brésil. L’aventure McLaren commence mal. Blessé et forfait pour deux Grands Prix (Sakhir et Imola) en début de saison, officiellement pour une blessure en match de tennis, le Colombien voit se détériorer ses relations avec Ron Dennis. Perdant pied au classement face à Kimi Raikkonen, son coéquipier, alors qu’on attendait tant de leur confrontation, le duel a tourné court pour Montoya. Montoya qui entrevoit de plus en plus le spectre de Nigel Mansell, capable du meilleur comme du pire. Brillant, plein de panache mais tellement irrégulier et inapte à gérer une course. Trois victoires à Silverstone, Monza et Interlagos ne masquent pas une saison 2005 marquée par trop d’incidents (déclassement au Canada, erreurs de pilotage à Suzuka, aux essais d’Hockenheim, collisions à Spa et Istanbul ...). Dr Jekyll et Mr Hyde finit quatrième en 2005, mais se retrouve esseulé psychologiquement chez McLaren. Estimant ne plus pouvoir gagner le titre suprême, il jette l’éponge après le Grand Prix des Etats-Unis 2006, rejoignant son ancien employeur Chip Ganassi en NASCAR.


Bilan : 7 victoires en 95 GP, troisième du championnat en 2002 et 2003

Certains pilotes, bien que talentueux, ne l’étaient pas assez pour prétendre au titre : Bruce McLaren, Rubens Barrichello, Clay Regazzoni, Gerhard Berger.


Quant à d’autres, leur trajectoire les a brisé en plein vol : Peter Collins, Elio de Angelis, Stefan Bellof, Didier Pironi ou François Cevert.

merci AxelBorg
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